Chirurgie gynécologique
Elle concerne :
- les pathologies bénignes occasionnant des saignements, des douleurs, des gènes abdominales.
- les pathologies fonctionnelles pelviennes regroupant les descentes d'organes, gênes et l'incontinence urinaire :
c'est la pelvi périnéologie.
Pelvi périnéologie
Chaque intervention fait l'objet d'une réunion pré-opératoire pluridisciplinaire associant chirurgien digestif, urologue, gynécologue, kinésithérapeute et radiologue spécialisé. Elle a pour objectif de valider la technique chirurgicale qui va être suggérée au patient lors de son rendez-vous avec son chirurgien.
Incontinence urinaire
Si la rééducation ou les médicaments ne permettent pas de traiter l'incontinence, un traitement chirurgical peut être proposé.
Le plus connu consiste à mettre en place une bandelette en tissu synthétique pour soutenir l'urètre. On parle d'interventions TVT (tension-free vaginal tape) ou TOT (trans-obturator tape) qui ont un abord légèrement différent.
L’intervention est réalisée par les voies naturelles.
La bandelette est introduite par une courte incision dans le vagin, juste sous le méat urétral (orifice de sortie de l’urine). La bandelette sort soit au niveau du pubis (TVT Tension Free Vaginal Tape), soit latéralement à la face interne des cuisses (TOT Trans Obturator Tape).
Le résultat sur la continence est immédiat et peut être évalué en vous demandant de tousser : les fuites auront disparu.
Descente d'organe
Le prolapsus génital, communément appelé "descente d'organe" peut être corrigé avec la chirurgie. via trois voies d’abord possibles :
- La laparotomie (ouverture de l’abdomen), sous anesthésie générale (mais rarement nécessaire),
- La voie haute par cœlioscopie, sous anesthésie générale (une à deux heures),
- La voie basse qui est la voie vaginale, sous anesthésie locorégionale (péridurale) et qui dure une heure.
Fibrome
Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes (non cancéreuses). Aussi appelés myomes ou léiomyomes, les fibromes apparaissent généralement chez les femmes après l'âge de 30 ans. Leur localisation dans l'utérus et le désir de grossesse déterminent le traitement. La chirurgie du fibrome est réservée aux échecs des traitements médicaux.
Il existe 4 techniques :
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Myomectomie par hystéroscopie : pour les fibromes situés partiellement ou totalement dans la cavité utérine et responsables de saignements. On peut réaliser par voie naturelle à l'aide d'une caméra, l'exèrese partielle ou totale et diminuer ainsi les saignements. Il n'y a donc aucune cicatrice.
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Myomectomie par coelioscopie : pour les fibromes localisés sur la surface externe de l’utérus. Cette intervention ne peut se réaliser pour des fibromes trop volumineux ou trop peu accessibles par cette voie. L’assistance robotisée peut être proposée dans certains cas.
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Myomectomie abdominale : pour les fibromes interstitiels volumineux (localisés dans la paroi de l'utérus) ou sous-séreux (qui se développent dans la cavité abdominale). Une incision horizontale au dessus du pubis est pratiquée afin d’accéder à l’utérus.
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L’hystérectomie : elle est proposée lorsqu’il n’y a plus de désir de grossesse ou en cas d'échec des autres techniques médicales ou chirurgicales. Cette hystérectomie est le plus souvent totale (ablation du col et du corps de l’utérus) et rarement subtotale (conservation du col de l'utérus). L’ablation des ovaires et des trompes peut être proposée selon les cas. Les modes opératoires possibles sont la coelioscopie, la voie vaginale sans cicatrice ou la laparotomie qui trouve sa place notamment lorsque les fibromes sont très volumineux.
Chirurgie annexielle
Chirurgie de la trompe et de l'ovaire
Elle concerne les kystes de l'ovaire, la stérilisation définitive (avec un délai légal de réflexion de 4 mois) et la prévention des cancers de l'ovaire en cas de prédisposition génétiques. Elle est réalisée au maximum par coelioscopie.